DE LA VILLE DE PARIS.                                               487
------ En 1569 : lettres de ce prince, en date du 2 janvier,
recommandant au Bureau dc la Ville d'assembler les Conseillers et d'exiger d'eux h serment de fidélité, 81.
—  Par de nouvelles lettres adressées sous la même date au Bureau de la Ville, il recommande d'exclure de l'Assemblée municipale les Conseillers professant le culte réformé, et de les remplacer par des orthodoxes ,81.
—  Ses lettres, en date du 15 janvier, annonçant qu'il doit se rendre sur la frontière de Lorraine, et qu'il a chargé son frère, le duc d'Alençon, de commander à Paris en son absence, 83. — Arrêt de son Conseil privé, en date du io février, condamnant au double de leur taxe les contribuables qui n'ont pas versé leur part dans le subside de 3oo.ooo livres, 84, 85. — Arrêt de son Conseil, en date du 11 mars, portant que la Municipalité révisera les ta ses des contribuables les plus pauvres, 89. — Par une délibération en date du 96 avril, l'Assemblée de Ville lui accorde un prêt de 600,000 livres, moyennant les garanties qu'il a offertes, 100. — Par des lettres en datî du 14 mai, il invite la Municipalité à exécuter les réparations nécessaires dans les granges des Tournelles, et promet de rembourser les frais de ces travaux, 106. — Par des lettres en date du 3o mai, il demande à la Vi le un prêt de 1,200,000 livres tournois, qu'il offre de garantir par une constitu­tion de rente de 1 oo,ooo livres, 108. — L'Assemblée municipale, réunie le 2 juin, délibère sur la demande de ce prince, 109 el. note 2. — Par des lettres en date du 4 juin, il invite le Corps municipal à assister au convoi du comte de Brissac, 111, 112. — Lettres, en date du 20 juillet, par lesipelles il demande à la Ville une somme' de 60,ooo ivres pour la solde des troupes, 125, 126. — Ordonnance de son Conseil privé, en date du a o juillet, înjoignant aux hommes de la milice bourgeoise de faire bonne garde dans leurs quartiers respectifs, 126. — Ses lettres, en date du 31 juillet, insistant sur l'urgence du prêt de 60,ooo li­vres qu'il a demandé à la Ville, 128, 129. — Délibé­ration générale, en date du a août, sur le recouvrement des fonds demandés par ce prince, 1 ag, i3o et note 1.
— Ses lettres, en date du 2 iioût, invitant le Prévôt des Marchands à réintégrer dans son office le capitaine Du Perrier, précédemment révoqué, i3o et note 2. — Par une délibération en date du 3o août, la Ville lui accorde-un prêt de 600,006 livres, garanti par les re­venus de diverses impositions foraines, i38 et note 1.
—  Ses lettres, en date du 3 o août, priant la Ville de lui fournir, pourté payement de3 mercenaires étrangers, la somme de 100,000 livres, en remplacement des fonds destinés à la solde des troupes, i3g el note 2.— Arrêt de son Conseil privé, en date du 3 septembre, enjoignant à l'Echevinage de contraindre, par voie de garnison, les contribuables qui n'auraient pas acquitté leur part dans la somme de 100,000 livres due à ce prince, i4o. — Conditions que l'Assemblée municipale,
réunie le 2 4 novembre, met à un prêt de 600,ooo li­vres demandé par ce prince, i5o, i5i. — Ses lettres, en date du 5 décembre, relatives aux conditions de l'em­prunt de 600,ooo livres, 15 2.
------ En 1570 : il manifeste l'intention de transformer en
une rente de 51,ooo livres, prise sur les droits du vin en Bretagne, la rente égale qu'il a cédée h la Ville sur les impositions foraines d'Anjou, et l'Assemblée municipale, réunie le 3 juin, accepte cette proposition, 165 et note 1,166 et notes 2 et 3. — Ses lettres, en date du
15 juin, relatives à la transformation susmentionnée, 167, 168. — ll demande à la Ville la somme de 60,ooo livres pour la solde de 5o,ooo fantassins, et l'Assemblée municipale, réunie le 20 juin, décide qu'elle lui adressera des remontrances, 169 e' no'e a- — Le
16  août, il approuve l'élection de Claude Marcel comme prévôt des marchands, et celle de Bouquet et de Cressé comme échevins, 177. — ^e i^ août, il reçoit les capitaines de la milice bourgeoise, qui lui sont pré­sentés par l'Echevinage, 178. — Son ordonnance, en date du 20 août, défendant le port des armes à.feu, 178, 179. — Ses lettres, en date du 21 août, deman­dant à la Ville le prêt de 1,8oo,ooo livres pour le licenciement des retires, 179 o' n°te5, 180. —Par une délibération en date du 22 août, l'Assemblée muni­cipale accorde à ce prince le prêt susmentionné, 180 et note 2, 181. — ll donne des instructions pour une procession solennelle, à laquelle il se propose d'assister, i85. — Ne pouvant assister à cette cérémonie, il se fait remplacer par le duc de Montpensier, 186 et note 2, 187 (no-e 7)- — Par des lettres en date du 20 sep­tembre, il annonce que son entrée à Paris aura lieu à la fin du mois de novembre, a3i. — Préparatifs de tout genre faits en septembre, octobre et décembre, pour son entrée solennelle, 23i à 247, 2-'-' - --•'-• — Son ordonnance, en date du 20 septembre, enjoignant à l'Echevinage de rechercher les étrangers logés dans Paris et de dresser procès-verbal de ces perquisitions, 188, 189. — P-11" <-es lettres en date du même jour, il invite le Prévôt des Marchands à laisser rentrer dans leurs logis certains locataires du pont Notre-Dame dépossédés pendant les troubles, 189 et no'e -• — Remontrances qui lui sont adressées, à ce sujet, par le Bureau de la Ville, 189 e- no-e ° > -90, — Ses lettres, en dale du a2 septembre, relatives au maintien de Jacques Sanguin et de Claude Leprestre comme conseillers de Ville, 191 (note 5). — Par des lettres en date du 1" octobre, il propose la cession de 5o,ooo livres de ses revenus en échange d'un capital de 600,ooo livres, ig3. — Par une délibération en date du 6 octobre, la Ville accepte la proposition de ce prince, ig5 et note 5. — Par des lettres en date du 16 novembre, il annonce son mariage avecÉlisabeth d'Autriche, fille de l'empereur Maximilien,
.198 et note 8, 1 gg. — Réjouissances publiques à l'oc­casion de son mariage, 199, 200, — Lettres, en dale